Coups de coeur

Pour mes élèves, ce projet a été un véritable coup de coeur. Je dois admettre que je l'aime beaucoup moi-même. De vivre cette activité sur Twitter nous a permis de conjuguer nos objectifs respectifs dans un même projet: pour moi, l'intégration des TIC en classe, pour eux, l'écriture et le développement de stratégies de correction. Pour une première expérience, ils ont peut-être été un peu trop encadrés, mais il n'en demeure pas moins qu'ils ont adoré leur expérience et qu'ils ont demandé à la poursuivre avec Judith après mon départ.

Tout d'abord, ils ont pu naviguer sur une banque d'images libre de droits afin de choisir une illustration qui les inspirait. Ils devaient ensuite écrire leur poème dans leur cahier de textes écrits, sans se limiter à cause du nombre de caractères. Ils devaient ensuite le corriger en suivant un code de correction qui repose sur des notions vues en classe pendant mon stage. Lorsqu'ils étaient certains de leur texte, j'évaluais et je leur rendais leur cahier avec la correction pour qu'ils puissent mettre leur texte au propre sur une feuille que j'ai créée à cet effet. Finalement, ils avaient le choix de choisir un extrait ou de prendre leur propre en photo pour le publier sur Twitter. En tout, nous y avons consacré environ 5 périodes, mais les élèves auraient pu continuer pendant des heures et des heures. 

Ce projet m'a permis de prendre conscience de l'impact positif des TIC sur la motivation des enfants. Assurément une expérience que je vais répéter dans le futur, peu importe l'âge de mes élèves.

La première activité d’écriture que j’ai proposée à mes élèves a été inspirée par un article paru dans le magazine Okapi du 1er janvier 2017.

Voici l’énoncé de la situation telle que je l’ai présenté à mes élèves:

Mon intention derrière ce travail était d’offrir une situation d’écriture motivante aux élèves. Je voulais que l’intention d’écriture, le sujet et le destinataire soient signifiants pour eux et que ça leur donne envie de dépasser leurs limites.

La mission #futurmoi s’est échelonnée sur une vingtaine de périodes en février. Certaines n’étaient pas de l’écriture comme telle, mais faisaient quand même partie du projet.

Tout d’abord, j’ai présenté la balise #futureme sur Youtube. Nous avons visionné deux courts extraits avant de lire collectivement l’article du magazine Okapi à l’aide de la caméra pour documents.

J’ai ensuite présenté la situation d’écrire aux élèves. Chacun a reçu la feuille de consignes que j’ai présentée précédemment et nous avons lu ensemble les contraintes d’écriture. J’ai ensuite modélisé mon plan d’écriture parce que plusieurs élèves en avaient besoin pour s’aider à structurer leurs pensées. Une fois leur plan approuvé, les élèves ont pu commencer à écrire.

Au terme de la première période d’écriture, je me suis rendu compte que certains élèves avaient besoin d’un exemple concret pour se mettre en marche alors j’ai modélisé l’écriture de ma propre lettre à l’aide du plan que j’avais créé plus tôt. Cette étape s’est révélée plutôt collaborative puisque les élèves m’ont aidée à trouver la bonne formulation pour mes idées.

Lorsque les élèves ont été presque tous rendus à l’étape de la révision, j’ai profité de cette situation d’écriture pour mettre en place le premier cercle d’auteurs. J’ai pris deux périodes pour expliquer les objectifs, le déroulement et la manière de donner de la rétroaction aux élèves. La mission #futurmoi a permis de modéliser les comportements attendus et à construire notre tableau d’ancrage.

Ils ont ensuite vécu leur premier cercle d’auteurs. En équipes de quatre, chacun a lu son texte à ses coéquipiers. Ils devaient offrir leur rétroaction verbalement, mais aussi par écrit, à l’aide de papillons autocollants. J’ai moi aussi apposé de la rétroaction écrite à chaque élève afin de les aider à bien cibler les forces et les éléments à travailler de leur texte.

S’est amorcé par la suite le processus de révision, puis de correction. Une fois leur travail évalué, ils devaient le mettre au propre à l’ordinateur afin que nous puissions envoyer nos productions aux rédacteurs du magazine Okapi.

Note: le volet Twitter a plus ou moins été respecté pour cette situation d’écriture. C’est devenu une activité déversoir pour les élèves qui terminaient rapidement.