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Le guide de prédiction

Le guide de prédiction est un outil qui permet de mettre en pratique plusieurs stratégies de lecture dont faire des prédictions et les réajuster au fur et à mesure. 

 

Avant la lecture, l’élève lit les affirmations de la colonne de gauche et indique s’il pense qu’elles sont vraies ou fausses, en se basant sur ses connaissances personnelles. Il va ensuite repérer dans la phrase les éléments importants qui lui permettront de se repérer dans le ou les documentaires qui lui sont proposés. Il va ensuite survoler le texte pour trouver l’information qu’il cherche, avant de confirmer ou d’infirmer sa prédiction. Si l’affirmation est fausse, l’élève est invité à noter la bonne information dans la colonne de droite. Dans l’exemple qui est illustré, en plus de se repérer dans le documentaire, l’élève devait choisir le bon livre parmi les 5 qui lui étaient proposés.

Comment ?

Pour mettre le dispositif en place, je fais la lecture interactive d’un album qui possède toutes les caractéristiques que je recherche dans un documentaire au 1er cycle: une table des matières, des titres pour annoncer le contenu de chaque page, des sous-titres évidents, des illustrations qui sont accompagnés de courtes explications, des mots en caractères gras, etc. Mon intention pédagogique est de montrer aux élèves comment naviguer dans ce genre de texte en utilisant la structure du texte.

 

Comme toujours, nous observons la page couverture, nous lisons le titre et la 4e de couverture avant la lecture afin de prédire ce dont le livre va parler. Nous explorons ensuite la table des matières, puis certaines pages pour prendre conscience des caractéristiques qui sont si importantes à l’utilisation d’un texte courant. Je prépare un tableau d’ancrage où ces différentes caractéristiques sont mises en évidence pour que les élèves s’y réfèrent ultérieurement.

 

Je laisse ensuite les élèves explorer différents documentaires pour qu’ils repèrent les éléments que nous avons découverts pendant la leçon. Pour mes élèves de 3e année, j’utilise des magazines Les explorateurspour cette période d’exploration.

 

Lors d’une autre période d’enseignement, je modélise l’utilisation du guide de prédiction. J’en présente ensuite un très court aux élèves et nous complétons ensemble la partie où ils prédisent si l’information présentée est vraie ou fausse, en se basant sur leurs connaissances personnelles. Je demande à certains élèves de justifier leur réponse à l’oral pour m’assurer qu’ils comprennent bien la différence entre prédire et deviner. En équipe de 4, ils doivent ensuite valider leur prédiction à l’aide des documentaires qui leur sont remis. Je leur demande également d’identifier à l’aide d’un papillon autocollant l’endroit dans le texte où ils ont trouvé leur réponse.

 

Je fais ensuite une séance de lecture guidée avec tous les élèves pour observer l’aise à laquelle les élèves procèdent et je leur offre l’étayage nécessaire pour les amener à réaliser la tâche de manière autonome par la suite. Une fois que les équipes ont été vues en sous-groupe, elles peuvent immédiatement réinvestir le procédé de manière autonome durant la période quotidienne d’atelier.

 

La mise en place d’un tel dispositif demande environ 2 semaines. Après l’avoir vécu une fois de manière très encadrée, je réutilise le guide de prédiction à quelques reprises pendant l’année, en atelier autonome, lorsque le contexte ou le thème du mois s’y prête.  

 

À noter: il est primordial de choisir soigneusement les documentaires de manière à ce que les livres contiennent les indices visuels et organisationnels qui répondent aux besoins. 

 

Pourquoi ?

Grâce au guide de prédiction, j’aborde un grand nombre d’aspects de la progression des apprentissages en lecture qui sont en lien avec le texte courant:

  • Dégager des caractéristiques de textes qui expliquent. 
  • Constater qu’il existe différentes façons d’organiser les idées : l’ordre logique (regroupement en aspects)
  • Cerner l’information importante dans les phrases: identifier ce dont on parle
  • Formuler des hypothèses (prédictions) en ayant recourt à ses connaissances sur le sujet et en tenant compte d’indices fournis par le texte
  • Préciser son intention de lecture et la garder à l’esprit
  • Survoler le texte pour anticiper le contenu
  • S’appuyer sur différents indices pour dégager l’information importante d’un texte: les indices graphiques

De plus, je trouve que le guide de prédiction permet aux élèves de découvrir qu’un texte courant peut leur procurer du plaisir à apprendre de nouvelles choses et une manière de satisfaire leur curiosité de manière autonome. 

 

C’est aussi une excellente façon d’enseigner graduellement aux élèves à faire une recherche. En 3e année, j’aime faire le parallèle entre le fonctionnement du guide de prédiction et les projets qu’ils ont à réaliser dans d’autres disciplines scolaires (en sciences et en univers social, par exemple). Je leur enseigne que pour faire une recherche efficace, ils doivent choisir eux-mêmes un sujet et faire des prédictions basées sur leurs connaissances pour certains aspects de ce sujet avant de se lancer dans la recherche. 

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Les orthographes approchées

Démarche qui permet d’aborder l’orthographe du point de vue de la résolution de problème. 

 

Pourquoi ?

La démarche des orthographes approchées est en parfaite synergie avec la progression des apprentissages en écriture au primaire, comme si elle avait été créée sur mesure pour le programme.  C’est une approche, qui demande aux élèves de devenir réflexif à propos de la langue et de recourir de manière consciente à plusieurs stratégies différentes dans le but d’orthographier des mots et de les mémoriser. De plus, les orthographes approchées permettent de développer plusieurs compétences transversales comme mettre en œuvre sa pensée créatrice, se donner des méthodes de travail efficaces, exploiter l’information, résoudre des problèmes, exercer son jugement critique et coopérer.

 

Concrètement, ce que je remarque en classe, c’est que les orthographes approchées facilitent énormément l’encodage chez mes jeunes scripteurs. Ils mobilisent beaucoup moins d’efforts à produire des mots, parce qu’ils maitrisent plus facilement les correspondances graphèmes-phonèmes, le rôle des lettres muettes et les différentes règles de position. C’est très intéressant pour eux parce qu’ils deviennent alors capables de générer beaucoup plus d’idées.

 

Je remarque aussi de grands bénéfices en lecture, au niveau de la fluidité parce que les élèves transfèrent facilement les apprentissages réalisés en orthographes approchées vers le décodage de mots nouveaux lorsqu’ils lisent. Cet automne, j’ai remarqué que mes élèves de 2e année accrochaient beaucoup sur les gdur et les g doux. Après quelques séances d’orthographes approchées où il y avait l’un ou l’autre dans le mot, le déclic s’est fait tout naturellement en lecture.

 

Il est important de savoir que les mots doivent être soigneusement ciblés en fonction de l’objectif à atteindre. Par exemple, pour travailler les g dur et les g doux, il est important que les élèves rencontrent les deux occurrences dans un laps de temps rapproché. Les mots de la semaine pourraient être : girafe, guitare, éponge, bague et algue.

 

Comment ?

Dans ma classe, les orthographes approchées font partie de la routine quotidienne. Nous les travaillons chaque matin durant toute l’année scolaire, de manière à ce que les élèves soient exposés le plus souvent possible aux différentes constantes orthographiques. Les élèves sont regroupés en trio, que je forme en m’assurant qu’ils soient hétérogènes et équilibrés (fort/moyen/faible). Les élèves ont chacun un rôle, qui change chaque jour: porte-parole, secrétaire ou chercheur.

 

Pour commencer, je donne un mot en dictée. Je choisis un mot que les enfants connaissent, mais dont l’orthographe n’a jamais été travaillé en classe. Les élèves l’écrivent alors dans leur cahier au meilleur de leur connaissance.

 

Ils se regroupent ensuite en équipe de trois afin de mettre en commun ce qu’ils ont fait individuellement. Ils doivent discuter de leur choix pour chacun des phonèmes du mot et négocier avec leurs coéquipiers afin de trouver un compromis. 

 

Ces quelques minutes sont bien souvent mes préférées de la journée: j’adore entendre mes élèves réfléchir ensemble et argumenter ! Si vous entrez dans ma classe à cet instant, vous me trouverez souvent tout sourire, assise sur un pupitre au centre de la pièce, là où je peux entendre tout le monde à la fois. J’ai aussi beaucoup de plaisir à aller d’une équipe à l’autre pour pousser les élèves plus loin dans leurs échanges, sans toutefois leur donner de réponses.

 

Une fois le compromis trouvé, les élèves notent l’orthographe choisie sur la ligne juste en dessous de leur réponse individuelle. Le secrétaire va ensuite inscrire le mot au tableau afin que nous puissions en discuter en groupe.

 

Je commence ensuite le retour en lisant chacun des mots inscrits au tableau. Dans un premier temps, nous raturons les mots où il manque des phonèmes et les mots où les graphèmes ne correspondent pas au phonème entendu. Ensuite, nous regardons les possibilités qu’il reste et le porte-parole de chaque équipe explique pourquoi ils ont choisi cette manière d’écrire chaque syllabe.

 

Lorsqu’on obtient le consensus, les chercheurs doivent confirmer la norme orthographique à l’aide de la ressource de leur choix: mur de mot, livre, dictionnaire de type Eurêka, etc. Une fois la norme validée, tous les élèves notent la bonne manière d’écrire le mot sur une 3e ligne de leur cahier. 

 

Lorsqu’ils sont en situation d’écriture, les élèves qui se réfèrent au cahier savent que le mot écrit à la ligne 3 est bien écrit. Toutefois, suite au cours en ligne sur les orthographes approchées, j’ai décidé que l’an prochain, j’allais utiliser un cahier séparé en 3 colonnes plutôt que ma méthode actuelle. Ce sera beaucoup plus facile pour les élèves d’utiliser leur cahier comme outil de référence. 

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L'enseignement explicite des 4 dimensions de la lecture

Lire en couleurs

Aujourd'hui, j'ai envie de partager un de mes bons coups en tant qu'enseignante. Une manière d'enseigner explicitement les 4 dimensions de la lecture à laquelle j'ai pensé en début d'année et que j'ai mis en place avec succès dans ma classe.

 

Au départ, mon objectif était d'aider mes élèves de 3e année à bien justifier leurs réponses lors des évaluations de lecture. Je trouvais qu'ils utilisaient peu le texte pour soutenir leurs réponses, surtout pour les questions d'appréciation. Je faisais le même constat lors des lectures interactives pour les questions de réaction et d'interprétation.

 

J'ai donc décider d'investir beaucoup de temps, de patience et d'énergie et c'est devenu mon cheval de bataille pour la 2e étape de l'année scolaire.

Armée de mon ordinateur, de mon imprimante, de cinq briques de papier aux couleurs vibrantes, de papillons autocollants assortis et de mes ciseaux, j'ai d'abord fabriqué les outils qui allaient me servir pour mes tableaux d'ancrage.

 

Mon concept est assez simple: une couleur pour chacune des quatre dimensions... et une cinquième juste pour la justification.

 

Sur un grand pan de mur au fond de la classe, un tableau d'ancrage géant. Au centre, un grand carton sur lequel figure le titre bleu: justifier. Autour, quatre cartons blancs plus petits dont les titres annoncent chacun une dimension: rose pour comprendre, orange pour interpréter, jaune pour réagir et vert pour apprécier.

Je fais plusieurs lectures interactives par semaines, au cours desquelles nous discutons ensemble pour bâtir notre compréhension, pour essayer de donner différentes interprétations des histoires. Nous réagissons et nous apprécions nos lectures en comparant les oeuvres entre elles et en parlant de notre vécu et de nos émotions. C'est au cours de ces lectures que j'ai utilisé les réponses des élèves pour modéliser les réponses et les justifications attendues pour chaque type de questions.

 

Nous avons analysé chacune des quatre dimensions ensemble et nous avons discuté de ce qu'elles exigent. Une dimension à la fois, une lecture à la fois. Au fil de nos échanges, j'ai écrit les éléments importants sur mes cartons pour les compléter. Dans un cahier Canada bien ordinaire, les élèves ont reproduit ces tableaux à l'aide de papillons autocollants de la même couleur que les titres de mes tableaux à moi. Ce cahier est devenu leur carnet de lecture, celui dans lequel ils répondent par écrit à certaines questions lors de mes lectures interactives.

 

Au fil de nos échanges, nous avons découvert que certaines formules "presque magiques" nous aident à répondre aux questions et que ces formules changent selon le type de question et de la dimension travaillée.

C'est de là qu'est venue l'idée des cartes bulles. Il s'agit de cartes de couleur (vous me voyez venir ?) sur lesquelles se trouvent des bulles de dialogue comme dans les bandes dessinées... dans lesquelles on retrouve des mots clés pour nous accompagner.

 

Nous avons regroupé ces cartes bulles dans deux enveloppes collées à l'intérieur de la page couverture de notre cahier. La première enveloppe est identifiée répondre et contient les bulles oranges, jaunes et vertes, alors que la deuxième porte le libellé justifier et ne contient que des bulles bleues. J'ai pris soin de laisser des bulles vides de chaque couleur de manière à ce que les élèves puissent écrire leurs propres formules, autres que celles que nous avons déjà convenu ensemble.

Au moment de faire mes lectures interactives, je conserve une, deux ou trois questions que je prépare sur des bandelettes de couleurs (mais oui, encore les mêmes !) pour aider les élèves à identifier à quelle dimension de la lecture elles appartiennent.

 

Une fois la lecture interactive terminée, je leur donne une bandelette à la fois, qu'ils collent dans leur cahier avant d'y répondre seul, par écrit. Je les encourage à fouiller dans leurs cartes bulles de la même couleur que la question pour trouver une formule qui les aide à répondre à la question et je les invite à l'utiliser pour commencer leur réponse. Ils doivent ensuite trouver une carte bulle bleue (justifier) qu'ils utilisent pour amorcer leur justification de la même manière.

Les résultats sont franchement impressionnants !

 

En deux leçons à peine, la longueur et la qualité des réponses avait doublé, tant chez mes 2e années que chez mes 3e année.

 

Après trois leçons, je les sens plus confiants lors des échanges à l'oral des lectures interactives. Ils lèvent davantage la main et même les plus timides semblent soudain remplis de confiance. Les réponses sont adéquates et les justifications solides, peu importe la dimension questionnée.

En terminant (au cas où je ne vous aurait pas convaincu !), j'ajouterais que le carnet de lecture que j'ai créé avec mes élèves me permet de les évaluer de manière vraiment concrète et de voir leur progression pratiquement au jour le jour.

 

Après chaque lecture, je place une petite grille d'évaluation dans leur cahier, sur laquelle je les situe cette journée-là. Ça me permet de voir quel genre de question est plus difficile et qui je dois voir en sous-groupe.

 

Vraiment, une approche fantastique, un bon coup pédagogique dont je suis vraiment très fière !

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Créations à partager - Écriture - Phrase du jour

Phrase du jour

Voici un des ateliers que j'utilise dans ma routine du matin. En plus de s'exercer à utiliser le code de correction utilisé dans les productions écrites, il permet aux élèves de réfléchir aux classes de mots et d'utiliser les manipulations syntaxiques enseignées en classe.

 

Chaque matin, ils reçoivent donc une bandelette sur laquelle est écrite la phrase du jour, de cette manière, ils sont autonomes dans leur travail. Je laisse volontairement des erreurs d'accord, de syntaxe ou de ponctuation dans certaines phrases... ils doivent donc toujours être en alerte pour les corriger au besoin.

 

L'atelier se décline actuellement en 2 niveaux de difficulté: le premier ne demande que la ponctuation et les accords, tandis que le deuxième requiert également de repérer le verbe conjugué en l'encadrant par "ne... pas".

 

D'autres versions plus complexes sont à prévoir bientôt !

Niveau 1

Ponctuation et accords dans le GN.

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Niveau 2

Ponctuation, accords et identification du verbe conjugué.

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Créations à partager - Arts plastiques - Les lignes

Les lignes

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Dans le même ordre d'idée que la fiche précédente, voici un document qui permet aux élèves de garder des traces de ce qu'ils ont appris à propos des lignes.

 

En bonus, un aide-mémoire pour aborder les motifs !

 

Je vous rappelle que ces documents sont fait pour soutenir les élèves et pour qu'ils aient des traces à conserver d'un projet à l'autre. Ils ne doivent pas servir d'évaluation ou remplacer de véritables projets. Ce sont des notes de cours.

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Créations à partager - ÉCR - La boîte aux lettres de l'Avent

La boîte aux lettres de l'Avent

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J’ai créé ce document dans le but de l’utiliser avec les cartes postales de Floriane, de Mes Humeurs Créatives. Vous pouvez voir l’activité de Floriane en cliquant ici. Les cartes postales sont gratuites... on aime ça !

 

Lorsque j’ai préparé ce cahier pour mes élèves, j’ai regroupé les cartes postales de manière « stratégiques » pour faciliter la comparaison entre les différentes traditions, mais aussi en lien avec les autres fêtes auxquelles elles font références.

 

En plus d'être sympathique, cette activité permet d'évaluer plusieurs compétences en ÉCR.

 

En espérant que vous apprécierez autant que mes élèves !

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Création à partager - Mathématiques - Les carrés d'addition

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Chaque semaine, j'offre un certain nombre d'ateliers à mes élèves, parmi lesquels ils peuvent choisir. Certains sont obligatoires, alors que d'autres, plus ludiques, ne le sont pas.

 

Les carrés d'additions font parties de cette catégorie. Il s'agit d'un jeu pour apprendre les complémentaires de 0 à 20, idéal pour le 1er cycle, mais qui peut très bien servir à consolider les apprentissages chez les élèves plus âgés qui ont des difficultés en calcul mental.

 

Je n'ai pas le mérite d'avoir inventé ce jeu. J'ai trouvé des activités similaires pour les multiplications sur d'autres sites pédagogiques. Comme je ne trouvais pas l'équivalent pour les additions, j'ai décidé d'en créer un.

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Création à partager - Arts plastiques - Les couleurs

Les couleurs

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L'an dernier, j'enseignais les arts plastiques à mes élèves. J'aimais le faire, mais je trouvais qu'il manquait un petit quelque chose dans mon approche. 

 

J'ai eu beau enseigner et utiliser le langage plastique régulièrement, je ne sentais pas de véritable rétention de l'information par mes élèves. Ce qu'il leur manquait, c'était un coffre à outils avec des références visuelles.

 

J'ai fouiné un peu sur Pinterest et j'ai trouvé des documents très intéressants... mais tous en anglais. C'est pour cette raison que j'ai commencé à les recréer en français, tout en les adaptant à mes besoins.

 

Voici donc un premier document aide-mémoire à réaliser avec les élèves. Il contient 3 pages et résume les connaissances à propos des couleurs à acquérir au 1er et au 2e cycle. Couleurs primaires, secondaires, chaudes, froides et cercle chromatique sont au rendez-vous.

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Création à partager - Mathématiques - Le nombre du jour

Le nombre du jour

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Cet été, une collègue m'a parlé d'une page Facebook vraiment fantastique pour enseigner les mathématiques sans cahier. Étant donné que je me retrouve avec une classe combinée à l'automne, je place beaucoup d'espoir dans les planifications que j'y ai trouvé.

 

Parmi les éléments clés de cette approche, il est question des routines en numération, qui sont utilisées toute l'année sur une base quasi quotidienne. Ne trouvant pas de document à mon goût pour travailler le nombre du jour, j'en ai créé un que je partage volontiers.

Pour le moment, je n'ai que la version "nombre de 0 à 999" à partager, mais les autres seront disponibles sous peu. Restez à l'affût !

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Création à partager - Gestion de classe - Billets de renforcement positif

Billets de renforcement positif

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Pour commencer la nouvelle années scolaire du bon pied, j'ai créé quelques billets de renforcement positif. Mon objectif est de les remettre spontanément et sur-le-champ à des élèves dont l'attitude positive se démarque.

 

Je n'ai mis qu'un seul exemple en photo, mais il y en a 11 en tout, y compris un qui récompense les efforts pour parler français dans les classes de francisation.

 

Je vais les imprimer sur de jolies feuilles de couleur et les agrafer dans l'agenda des élèves méritant.

 

J'ai vraiment très hâte de les distribuer !

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Le salon des savoirs

Un trésor dans mon école

Toute fraîche sortie de l'université, j'ai eu la chance d'obtenir rapidement mon premier contrat en 3e année dans une école près de chez moi. Alors que je croyais profiter de la première journée pédagogique pour prendre mes repères et planifier les semaines à venir, j'ai eu la surprise de devoir participer à une activité-école avec mes collègues. Même si je n'étais pas très enthousiaste à cette idée au départ, je dois admettre que j'ai eu une très agréable surprise.

 

C'était en fait un Salon des savoirs. Dans le but que chacun puisse partager ses bons coups et ses activités coup de coeur, nous nous sommes promenés de classe en classe pour écouter des collègues et pour découvrir les trésors cachés dans notre école. Quelle merveilleuse expérience !

 

Nous avons parlé de communication non violente, d'ateliers d'écriture, de pochette littéraire, de gestion des émotions chez les élèves TSA et plus encore. J'ai pris des notes, des photos... et je suis retournée chez moi inspirée, la tête pleine d'idées et porteuse d'une petite envie de changer le monde.

 

En plus de favoriser les échanges et le partage, cette journée pédagogique m'a permis de prendre conscience qu'entre collègues, nous n'avons pas nécessairement le réflexe de discuter de ce qu'on fait avec nos élèves et que par conséquent, notre richesse ne profite pas aux autres.

 

Bref, ce Salon des savoirs est, de mon point de vue, une véritable réussite et c'est une activité que je n'hésiterai pas à proposer et à organiser dans les écoles où je vais travailler dans le futur.

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Compétences à améliorer

Dans l'optique de poursuivre mon développement professionnel après la fin de mes études, j'ai tenté de cibler les compétences pour lesquelles je sens qu'il me reste le plus de choses à travailler. Je me suis demandé quels aspects me font le plus défaut et j'ai essayé de trouver des moyens concrets de les améliorer.

Compétence 9

Coopérer avec l'équipe-école, les parents, les différents partenaires sociaux et les élèves en vue de l'atteinte des objectifs éducatifs de l'école.

À mon avis, cette compétence figure parmi les plus complexes que j'ai eus à développer pendant mes quatre années d'université. Bien entendu, les nombreux travaux d'équipe visent en partie à nous y préparer, mais dans la réalité, c'est beaucoup plus compliqué que ça.

 

Pour moi, coopérer avec l'équipe-école va de soi à un point tel que de prendre connaissance du projet éducatif et du plan de réussite de l'école fait partie des premières choses que je fais lorsque j'arrive dans un nouveau milieu. Il m'arrive même régulièrement d'aller consulter ceux d'écoles où je fais de la suppléance afin de m'y coller le plus possible.

 

Que ce soit pendant les stages ou au cours des deux contrats que j'ai obtenus pendant mon baccalauréat, je me suis toujours fait un devoir d'intégrer rapidement l'équipe-école et de m'y impliquer le plus possible en assistant aux diverses réunions. J'ai également à coeur de coordonner mes interventions avec celles de mes collègues, qu'ils soient enseignants, éducateurs spécialisés ou travailleurs sociaux.

 

Malgré tout, je sens qu'il me manque un aspect très important de cette compétence professionnelle: la coopération avec les parents. Même si j'ai assisté aux rencontres de début d'année, aux rencontres de bulletins et à plusieurs rendez-vous ponctuels avec des parents d'élèves pendant mes stages et même si j'ai communiqué régulièrement avec eux par le biais de l'agenda des élèves, je sens que pour moi, ce genre de relation est insuffisant.

 

Dans ma pratique, j'aimerais donner une plus grande place aux parents dans ma classe. Mes expériences actuelles de parents et d'enseignantes me portent à croire que nous ne sommes pas portés à créer des liens lorsqu'un enfant va bien. Je crois que ça renvoie une image plutôt négative de la relation parent-enseignant parce que c'est presque toujours associé à une relation enseignant-élève négative. En d'autres mots, je veux sentir que je coopère avec tous les parents, peu importe les résultats scolaires ou le comportement de leur enfant.

 

Dans Quand revient septembre : Guide sur la gestion de classe participative, Jacqueline Caron (2012) soutient que "Si elle (en parlant de l'enseignante) sait aller au-devant des parents, solliciter leur concours, leur donner accès à cette part de la vie de l'enfant qui se déroule dans le cadre scolaire, ils deviendront des partenaires pour faciliter l'épanouissement de l'enfant. L'enfant sentira cette solidarité; elle sera sécurisante. Elle lui donnera de l'audace pour travailler à sa croissance." 

 

Et j'y crois. 

 

Pour ma première année de contrat, je me fixe donc l'objectif suivant:

Inviter les parents à vivre une activité spéciale en classe avec leur enfant en dehors de la remise des bulletins et de la rencontre de début d'année afin d'entretenir une relation positive avec eux.

Les parents participent à un minimum de trois activités en classe pendant l'année scolaire, réparties dans les différentes étapes académiques.

En profitant autant que possible de la fin des projets vécus en classe, mais aussi en impliquant les parents dans la réalisation de ces projets.

Trois fois durant l'année scolaire, sans compter les rencontres habituelles de début d'année et de remise de bulletin.

Dès ma première année d'enseignement.

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Des capsules en lien avec l'actualité

1 jour, 1 actu

Connaissez-vous 1 jour 1 actu ? Il s'agit d'un site internet français, associé à Milanpresse. En plus d'offrir un magazine (payant) mensuel, le site offre plusieurs articles quotidiens qui sont accessibles gratuitement. De plus, le site comporte une section spéciale pour les enseignants, avec des outils pédagogiques et des fiches de débats.De plus, il existe une application pour Apple et Androïd qui permet d'accéder aux mêmes fonctions que le site internet lui-même. 

 

J'affectionne particulièrement Les infos animées, de courtes capsules vidéos d'animation qui sont publiées quotidiennement. C'est une belle manière de commencer la journée ou d'amorcer des discussions sur tout et n'importe quoi. 

 

Aussi, il pourrait être très intéressant de faire réaliser des capsules vidéos informatives inspirées de 1 jour 1 actu, à la manière de la pédagogie inversée ! 

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Vocabulaire en 140 caractères

#motschics

Pendant une conférence du cours DDM4650 - Activité intégratrice de synthèse, un des enseignants invités nous a parlé de #motschics (ou #motchic). Il s'agit d'un mot-clic qui est utilisé sur Twitter pour permettre aux élèves de partager un mot de vocabulaire qu'ils viennent d'apprendre, ainsi que sa définition... Le tout en 140 caractères, évidemment  ! Il s'agit donc d'un lexique public qui se partage et se construit collectivement.

 

Voilà un bel exercice d'écriture motivant et une excellente manière d'aider les élèves à enrichir leurs textes  tout en intégrant les TIC en classe !

 

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Compétences maitrisées

Compétence 1

Agir en tant que professionnelle ou professionnel héritier, critique et interprète d’objets de savoirs ou de culture dans l’exercice de ses fonctions.

Lorsque je planifie une séquence d'apprentissage pour les élèves, ma priorité est toujours de réussir à donner un sens à ce que je vais leur enseigner. À mon avis, la meilleure manière d'y parvenir est d'utiliser la culture, sous toutes ses formes. Martinet, Raymond et Gauthier (2001) sont du même avis lorsqu'ils écrivent que « ...la médiation culturelle du maître rend accessibles et porteurs de sens les langages et les codes qui semblent peu familiers aux élèves ou difficiles, voire inquiétants. En plus du fait de ne pas perdre de vue ce que les élèves savent déjà, il utilise les pratiques de leur vie quotidienne (loisirs, consommation, santé, fréquentation des médias, etc.) et les produits (objets, textes, relations interpersonnelles) qu'elles engendrent pour ancrer, motiver et diriger l'effort d'apprentissage de langages et de codes nouveaux pour les élèves, faisant de ces pratiques des lieux d'aboutissement ou de réinvestissement des apprentissages.» 

 

Durant mes stages, j'ai toujours pris soin de bâtir des ponts entre les connaissances et la culture propre aux élèves, à travers différents médias culturels tels que les objets du quotidien, l'actualité et l'Histoire.

 

Aussi, j'ai vraiment à coeur d'enseigner à l'aide de la littérature jeunesse, peu importe le contexte. En stage, j'ai eu la chance d'apprendre comment construire et utiliser un réseau littéraire. Cette découverte a révolutionné ma manière de percevoir l'enseignement de plusieurs matières: pour moi, il ne s'agit plus désormais d'utiliser la littérature comme amorce: il s'agit de remplacer les manuels scolaires par des albums et de rendre les activités multidisciplinaires ! Partir de la littérature jeunesse pour enseigner l'éthique et culture religieuse, la lecture, l'écriture ou même les mathématiques... pourquoi pas ?

Compétence 3

Concevoir des situations d'enseignement apprentissage pour les contenus à faire apprendre, et ce, en fonction des élèves concernés et du développement des compétences visées dans le programme de formation.

Je ne pense pas me tromper en disant que c'est cette compétence que j'ai maîtrisée la première. J'ai toujours été une personne très organisée dans la vie et l'enseignement n'y fait pas exception: dès le début de mes études, j'ai eu le coup de foudre pour l'aspect didactique de l'enseignement. 

 

Je crois sincèrement que ma relation particulière avec la conception d'activité me vient de mon expérience dans le scoutisme: avant de devenir enseignante, je planifiais déjà des semaines entières de camps scouts en faisant des liens thématiques et en tenant de rencontrer des objectifs précis. 

 

Pendant ma formation, je me suis découvert un intérêt marqué pour l'enseignement à l'aide de la littérature jeunesse. Cela m'amène à créer toutes sortes de situations d'apprentissages originales pour enseigner la lecture et l'écriture, mais aussi pour enseigner l'ECR et l'univers social. 

 

En mathématique, j'aime inventer des situations problèmes afin que mes élèves puissent mettre leurs connaissances en action. En fait, il m'arrive parfois de me sentir coincée lorsqu'on m'impose d'utiliser un manuel scolaire pour enseigner: je préfère nettement concevoir mes propres activités. Pour moi, c'est la meilleure manière d'offrir un enseignement dynamique et signifiant pour les enfants.

 

Lorsque je planifie, j'ai toujours le programme de formation de l'école québécoise et la progression des apprentissages au primaire à portée de la main pour m'assurer que mes activités rencontrent les attentes et que je respecte le rythme des élèves.

 

Je m'efforce d'avoir une vision globale des savoirs essentiels à développer chez les élèves. Pour m'aider, j'utilise une planification hebdomadaire, mais aussi une macroplanification qui s'étend sur plusieurs semaine  (lors de mes stages) ou sur une étape entière (lors de remplacements sur une longue période). Je m'assure ainsi de la continuité entre les apprentissages. Toutefois, je demeure ouverte aux changements et je m'adapte au besoin, pour profiter des intérêts et des questions spontanées des élèves.

Compétence 6

Planifier, organiser et superviser le mode de fonctionnement du groupe-classe en vue de favoriser l'apprentissage et la socialisation des élèves.

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La relation parents-enseignants

L'importance du premier contact

Le 16 janvier 2017, dans le cadre du cours DDM4650 - Activité intégratrice de synthèse, j'ai assisté à une conférence de Pierre Gagnon, enseignant à l'école Saint-Gérard de la CSDM, sur la relation parents-enseignants. Étant moi-même mère et enseignante, je trouve parfois complexe de marier harmonieusement les deux à l'intérieur de la salle de classe.

 

Je l'admets d'emblée: comme parent, je trouve extrêmement difficile de ne pas juger la façon de faire des enseignants de mes (quatre) enfants. Je suis donc très bien placée pour savoir qu'une bonne relation parents-enseignant n'est pas une chose de facilement acquise. Comme enseignante, je sais que la relation que j'entretiens avec la famille d'un élève peut être un facteur déterminant pour sa réussite scolaire. 

 

Dans sa conférence, M. Gagnon insiste sur l'importance de la réunion de début d'année puisque c'est souvent le premier contact entre l'enseignant et les parents... Et comme le dit le proverbe: on n'a qu'une seule chance de faire première impression ! Cette rencontre sert donc à mettre les bases pour l'année scolaire... il ne faut surtout pas la rater ! 

 

Parmi les conseils prodigués par M. Gagnon, celui de clarifier les attentes de chacun est celui qui m'a le plus interpellée. En début d'année, la plupart des enseignants ont le réflexe de faire nommer les attentes des élèves envers leur nouvel enseignant et vice-versa. Toutefois, je crois qu'il est beaucoup moins fréquent de faire le même exercice pour faire émerger les attentes des élèves envers leurs parents, les attentes des parents envers l'enseignant et les attentes de l'enseignant envers les parents. J'ai beaucoup aimé l'approche proposée lors de la conférence et je me promets de l'essayer lors de ma première rencontre de parents afin que nous puissions bâtir quelque chose ensemble. Quelle belle façon d'amorcer une collaboration sincère !

 

J'ai aussi noté l'importance d'avoir confiance en soi et d'être bien campé dans son rôle de professionnel. C'est un élément primordial si on veut établir sa crédibilité en tant qu'enseignant. Ça va de soi, mais ça demande une bonne dose de courage et de convictions.

 

Selon M. Gagnon, la rencontre de parent est aussi l'occasion de démystifier le milieu de vie des élèves aux yeux de leurs parents et de leur présenter cet endroit où ils vont passer le plus clair de leur temps pendant près de 200 jours. À ce sujet, Jacqueline Caron (2012) soutient que "Si elle (en parlant de l'enseignante) sait aller au-devant des parents, solliciter leur concours, leur donner accès à cette part de la vie de l'enfant qui se déroule dans le cadre scolaire, ils deviendront des partenaires pour faciliter l'épanouissement de l'enfant. L'enfant sentira cette solidarité; elle sera sécurisante. Elle lui donnera de l'audace pour travailler à sa croissance."  C'est aussi le moment de tracer les limites de la classe comme "son royaume" en faisant bien comprendre aux parents qu'on ne se mêlera pas de ce qui se passe chez eux s'ils ne s'ingèrent pas dans notre territoire; après tout, il ne viendrait à l'idée de personne de dire à son dentiste quoi faire dans son cabinet !

Bibliographie

CARON, Jacqueline. «Quand revient septembre : Guide sur la gestion de classe participative». Chenelière éducation. 2e édition. Montréal. 2012. 492 p.

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Portrait d'élève

Grille d'observation

Au cours de ma formation, je me suis inspirée de nombreux documents pour créer un fichier me permettant de dresser un portrait de mes élèves. Je l'ai utilisé en stage ainsi que dans mes premiers contrats d'enseignement, afin de m'aider à regrouper toutes les informations pertinentes, un élève à la fois.

 

Si vous souhaitez télécharger le document sous une autre forme (format word), n'hésitez pas à me contacter.

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Fiche individuelle
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Éducation & pluriethnicité

*Ce billet est un travail universitaire réalisé en équipe (Mélissa Bergeron, Marie-Andrée Jolicoeur),  dans le cadre du cours ASC2047- Éducation et pluriethnicité au Québec.

Banque de ressources

Pendant ma formation, j'ai souvent eu besoin de références ou d'informations en lien avec la pluriethnicité pour satisfaire les exigences de cours ou de stages.

 

J'ai pensé regrouper ici les sites internet, les organismes et les publications qui m'ont aidés afin d'en garder une trace: si ces références m'ont été utile à l'université, je suis convaincue qu'elles seront tout aussi pertinente dans l'exercice de ma profession.

Banque d'organismes communautaires

Banque d'organismes communautaires subventionnés par le gouvernement du Québec qui viennent en aide aux nouveaux arrivants. Le moteur de recherche permet de cibler une région administrative et un champ d'action.


Banque d'organismes communautaires destinée aux professionnels de la santé, en lien avec les familles immigrantes. Plusieurs des liens suggérés sur ce site sont pertinents pour tous les professionnels oeuvrant auprès des enfants.


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Les TIC en éducation

Ma typologie des TIC

Ma typologie des TIC en éducation, Noémi Privé, 2017
Ma typologie des TIC en éducation, Noémi Privé, 2017

Pour m'aider à résumer les différentes utilisations des technologies de l'information et de la communication en éducation, j'ai décidé de faire une sorte de typologie selon Noémi.

 

Je me suis inspirée de la typologie des utilisations pédagogiques de l’ordinateur de Chacón (1992) et de la typologie des usages des ordinateurs en éducation de Shultz et Hart (1983), deux documents que j'ai consulté dans le cadre du cours TED3001 - Enseigner avec les technologies de l'information et de la communication de la TÉLUQ.

Bibliographie

Chacón, F. (1992). A taxonomy of computer media in distance education. Open Learning, 7(1), 12-27. 

 

Schultz, K. A., et Hart, L. C. (1983). Computers in education. Arithmetic Teacher, 31(4), 36-37. 

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Conditions gagnantes pour une suppléance agréable

Bien commencer la journée

J'ai fait beaucoup de suppléance cet automne. Pour la plupart, ces journées ont été agréables... Certaines ont même été exceptionnelles ! J'ai créé des liens avec des élèves fantastiques, que j'ai eu la chance de revoir plusieurs fois. J'ai aussi rencontré des groupes où c'était plus difficile, mais je pense que l'expérience me permet d'identifier pourquoi ces journées ont moins bien été.

 

La clé, c'est de bien commencer la journée.

 

Dans des conditions idéales, j'arrive toujours très tôt pour une suppléance. Je prends le temps de m'installer, de me familiariser avec la classe. Je mémorise le noms des élèves ainsi que l'emplacement de leur pupitre si c'est possible. Je regarde ce que je vais devoir enseigner pendant la journée et j'adapte l'horaire à ma convenance. Je lis attentivement les informations que j'ai sous la main pour le fonctionnement de la classe. Je fouine dans la bibliothèque à la recherche d'albums à lire si le temps le permet ou si j'ai besoin de ramener le calme. Bref... Je me prépare.

 

Lorsque la cloche sonne, j'accueille les élèves comme si c'était les miens: je prends le temps de les saluer lorsqu'ils entrent dans la classe, je prends le pouls de leur humeur dans le corridor, je les guide dans la routine du matin en prenant soin de ne pas les laisser s'emporter par ma présence. S'il y a beaucoup d'électricité dans l'air, je laisse la période de lecture (il y en a souvent une le matin en entrant...) s'installer comme il faut avant de poursuivre.

 

Une fois les élèves assis, je leur dis bonjour et je me présente. Je prends ensuite les présences avec la liste d'élève, en regardant chacun dans les yeux pour imprégner les visages et les noms dans ma mémoire. Je leur explique pourquoi je le fais: ils sont importants pour moi.

 

J'explique ensuite le déroulement de la journée en leur faisant bien comprendre que tout est flexible, selon leur comportement. Je leur explique qu'ensemble, on pourra avoir du plaisir, à condition qu'ils sachent respecter les limites que je vais tracer pour eux. Ils savent d'emblée que je suis permissive, mais que tout privilège peut être retiré. Je leur présente mon système de motivation: des papillons en forme de coeur ou d'étoile sur lesquels j'inscrit les bons coups des élèves et que je laisse bien en vue pour leur enseignante.

 

Une fois que le contact est bien établi et que les règles sont claires, on passe aux apprentissages.

 

Certains diront que c'est du temps perdu, moi je vous promets que c'est un bel investissement. J'investie 20 minutes de ma journée pour apprendre à connaître les élèves et pour mettre mes balises. En contrepartie, j'économise un nombre incalculable de minutes de gestion de classe, je n'élève jamais la voix et je deviens la remplaçante préférée des élèves.

 

Il ne faut JAMAIS sous-estimer le pouvoir d'un premier contact !

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